Les questions à se poser avant de mettre en vente son bien immobilier

Un homme avec des points d’interrogation sur le visage.

La vente d'un bien immobilier suscite des questions à foison. C'est bien normal.

Cet article ne va pas directement y apporter des réponses, mais au contraire peut-être vous aidera-t-il à prendre conscience d'autres questions que vous ne vous êtes pas encore posées.

La vente d’un bien immobilier suscite des questions à foison. C’est bien normal.

Cet article ne va pas directement y apporter des réponses, mais au contraire peut-être vous aidera-t-il à prendre conscience d’autres questions que vous ne vous êtes pas encore posées.


Table des matières

Mais rassurez-vous, le but n’est pas de vous laisser en plan sans la moindre piste de réponse, mais au contraire de vous diriger vers des sources d’information utiles qui vous aideront à diminuer le stress et l’incertitude qui imprègnent votre projet à ce stade.

Bien que chaque personne soit unique, il est possible de rassembler les propriétaires qui envisagent de vendre leur bien immobilier, en trois grandes catégories très générales.

La version Audio disponible ici :

Quels sont les différents types de vendeurs potentiels ?

Premièrement, les personnes qui habitent dans un environnement trop petit.

Par exemple, un couple marié et qui n’avait pas encore d’enfant au moment de l’achat, qui habite dans un deux pièces et demie, mais qui a désormais deux ou trois enfants.

Voilà une configuration d’une famille qui doit absolument quitter son logement parce que c’est devenu beaucoup trop petit.

Deuxièmement, les propriétaires qui doivent déménager pour une raison professionnelle comme une promotion ou une mutation, mais aussi pour un mariage, un divorce ou encore un décès.

Enfin, une troisième catégorie qui serait des propriétaires dont la villa est devenue trop grande.

Elle présente une charge de travail difficilement supportable pour des raisons financières ou des problèmes de santé présents ou anticipés.

Quelles seraient les questions fondamentales à se poser avant même de mettre en vente ?

Prenons l’exemple du couple propriétaire d’un deux pièces et demie qui pourrait se demander : « Est-ce qu’on doit vendre cet appartement pour pouvoir acheter une villa ? ».

Ces derniers peuvent aussi conserver leur appartement en le louant et acheter une villa. Ils seront amenés à se demander s’ils peuvent se permettre d’avoir deux prêts hypothécaires pour deux objets, et si l’ensemble génère suffisamment de revenus pour pouvoir payer la totalité des frais liés à cela ?

Entre nous soit dit, c’est assez rare !

Généralement, quelqu’un qui veut acheter un bien plus grand va devoir vendre le bien plus petit, pour pouvoir récupérer ses fonds propres et le bénéfice éventuel qu’il va réinvestir dans un objet d’une valeur plus élevée.

Pour le deuxième cas de figure, où le propriétaire doit partir pour des raisons géographiques ou personnelles, il devra forcément vendre vu qu’il doit déménager.

Dans le cadre d’un nouveau travail à l’étranger, par exemple, la personne sera amenée à devoir vendre son bien immobilier pour récupérer ses fonds propres et pouvoir déménager dans un autre pays. Ici, la question sera de savoir comment faire en sorte que ça se passe au mieux, et comment vendre au meilleur prix du marché.

Notez que cette question est une préoccupation majeure de tout propriétaire qui désire vendre, quelle que soit la raison qui l’amène à envisager la vente.

Enfin, parlons de la dernière catégorie, celle avec laquelle nous travaillons le plus. Ce sont des personnes qui arrivent à l’âge de la retraite ou qui l’ont déjà dépassé.

Ces derniers vivent dans une villa individuelle ou une villa jumelée, techniquement devenue beaucoup trop grande pour leurs besoins, qui nécessite beaucoup d’entretien et qui représente une charge de travail vraiment très lourde pour eux.

Souvent, ces séniors pourraient avoir des difficultés de mobilité dans le futur.

La question à se poser est de savoir si leur villa peut être adaptée à leur vie future. Mais là encore, ces propriétaires devront se questionner sur d’autres sujets, à savoir :

  • Est-ce qu’ils ont la possibilité de faire leurs courses facilement ?
  • S‘ils n’ont plus de permis de conduire, peuvent-ils continuer à avoir accès à des transports en commun facilement ?
  • Ou encore, est-ce que la maison peut être adaptée si jamais ils n’arrivent plus à monter les escaliers… ?
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Quelles peuvent être les solutions pour le propriétaire qui veut rester dans sa villa ?

Fondamentalement, chaque cas de figure va être différent, il n’y a donc pas une seule réponse à une seule problématique, mais autant de réponses qu’il y a de types de propriétaires.

Une des solutions serait de louer une partie de la maison, mais encore faut-il que la configuration de la maison s’y prête ou que les travaux pour créer deux entrées soient rentables.

Et ensuite, il faudra encore trouver le bon locataire. Et en plus des inconvénients que je viens de citer, cette solution ne vous libérera pas des servitudes de la pelouse, de la haie, des feuilles mortes qui vous prennent du temps et de l’énergie.

Par ailleurs, des rénovations et aménagements peuvent être faits, comme l’installation d’un ascenseur ou d’un monte-escaliers.

Cependant, la majorité des propriétaires arrivant à un certain âge préfèrent récupérer une partie de l’investissement pour s’acheter quelque chose de plus petit, comme un appartement.

Ils veulent profiter plus de la vie, se la couler douce, être peinard chez soi et pouvoir partir en voyage. Certes, quitter son petit appartement douillet pour voyager est toujours moins stressant que de quitter une grande maison ou une villa !

Dernier point, mais non le moindre !

Chaque cas est unique et nécessite des solutions adaptées. Toutefois, il faut s’accorder le temps de la réflexion, une phase primordiale pour prendre une décision aussi importante.

Le fait de bien examiner la situation, ainsi que toutes les possibilités qui s’offrent à vous, vous permettra à un moment donné de dire « OK, maintenant, j’ai décidé de faire comme ça », et c’est à partir du moment où vous décidez de faire les choses qu’elles vont se produire.

Pour chaque problème il existe une solution

En début d’article, je vous promettais que je ne vous laisserais pas en plan sans réponse.

Conscients des très nombreuses problématiques auxquelles les propriétaires qui envisagent de vendre sont confrontés, nous avons rédigé de très nombreux articles, guides, check-lists, qui apportent des réponses pratiques applicables à votre situation. Plus vous aurez de réponses et mieux vous serez préparé pour réussir votre projet.

Voici déjà quelques liens vers des articles qui vous apporteront les premières réponses :

Cet article fait partie de notre dossier “La vente immobilière : le guide complet“, n’hésitez pas à le consulter pour aller plus loin.

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Suite à la lecture de cet article, si vous avez la moindre question, n’hésitez pas à me la poser en laissant un commentaire.👇 
Je me ferai un plaisir de vous répondre !

Vincent Grognard

Directeur général
Courtier avec Brevet Fédéral

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Vincent Grognard Directeur
immobilier
Education: Union Suisse des Professionnels de l'Immobilier - USPI

Vincent Grognard, Directeur Général de Concretise, passionné et Courtier diplomé du Brevet Fédéral de Courtier en immeuble, façonne l'immobilier suisse depuis 2012. Doté d'une expérience commerciale depuis les années 90, Vincent excelle dans l'accompagnement de ses clients et dans la vulgarisation du monde de l'immobilier suisse. 

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2 réponses

  1. J’ai contacté une agence immobilière pour vendre un bien immobilier.
    Cette dernière m’a proposé un bien pour lequel je me suis intéressé mais de mon bien à ce stade au fil du temps je suis indécis de vendre ce bien et désire mettre fin au transactions .
    J’ai signé un contrat de courtage que je peux résilier un mois avant l’échéance.

    A ce stade, je n’ai signé aucun document pour l’objet proposé et désire me retirer de cette affaire.

    Suis-je lié avec le potentiel acheteur ou l’agence de courtage par cette proposition d’achat ou encore aucun document n’a été signé devant notaire.

    Je vous remercie pour vos conseil.

    1. Bonjour.

      Je comprends votre situation. Dans l’immobilier, nous avons un adage qui dit que « tant que ce n’est pas signé, ce n’est pas vendu ».

      Et lorsque l’on dit « signé », il faut comprendre « signé devant notaire ». C’est à l’article 216 du Code des obligations suisse que c’est précisé comme suit :

      « Art. 216 al. 1 Les ventes d’immeubles ne sont valables que si elles sont faites par acte authentique. »
      Etant donné que vous n’avez rien signé devant un notaire, vous n’êtes pas engagé.
      En ce qui concerne le mandat de courtage immobilier, c’est l’article 404 du Code des obligations suisse qui règle ce type de contrat. Je le cite ici :

      « Art. 404
      1 Le mandat peut être révoqué ou répudié en tout temps.
      2 Celle des parties qui révoque ou répudie le contrat en temps inopportun doit toutefois indemniser l’autre du dommage qu’elle lui cause. »

      Il s’agit de droit impératif. Des conventions sous seing privé ne peuvent pas aller à l’encontre de cet article. Donc la clause du contrat concernant le préavis d’un mois n’est pas légale. Vous pouvez donc résilier le mandat avec effet immédiat.

      Cependant, ce ne sont pas de choses à traiter à la légère. Cela demande beaucoup de travail pour constituer un bon dossier de vente et cela prend beaucoup de temps d’organiser des visites avec des acquéreurs solvables.
      Les gens qui visitent votre bien peuvent s’y projeter, entreprendre des démarches pour obtenir un accord de principe d’une banque. C’est du travail et beaucoup d’émotions.

      Les propriétaires du bien pour lequel vous avez montré un intérêt ont, eux aussi, un nouveau projet de vie qui dépend de la réussite de la vente de leur bien immobilier. Vous risquez de leur infliger une grosse déception.
      Donc même si la loi vous permet d’annuler votre mandat de courtage très facilement et si la loi vous permet de vous rétracter de la négociation que vous avez entamée, vous n’en restez pas moins moralement responsable des heures de travail que vous risquez de faire perdre ainsi que des déceptions que vous allez faire encourir.

      Je précise ceci, non pas pour vous culpabiliser, mais pour m’assurer que vous preniez les bonnes décisions en toute connaissance de cause, légalement et moralement, en tenant compte de leurs conséquences.

      Si toute fois vous êtes décidé à rompre le mandat, j’ai créé une lettre type que vous pouvez retrouver en cliquant sur ce lien.

      Belle soirée à vous !

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